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Un Peu De Moi

  • Dr Boubacar Ba
  • Enseignant-Chercheur
Consultant
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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 17:25


Boubacar BA   PhD

407 - 35 Lafrenière
 Gatineau (Qc) Canada
J8T 2B3
Courriel. BBa.emails@gmail.com


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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 16:43

La thèse que j’ai présentée à l’université de Genève (photo ci-contre) propose une analyse géographique de l’agriculture et de l’alimentation au Sénégal. C'est une réflexion théorique sur le développement au Sénégal à travers des concepts liés aux territoires et à leur mise en valeur. Mais dans cette thèse, l'accent est mis sur l’agriculture et l’alimentation et les conséquences des transformations de l'agriculture sur les systèmes alimentaires au Sénégal et plus largement dans les pays africains situés au Sud du Sahara. De ce fait, elle interroge les politiques économiques et agricoles et elle met en évidence leurs impacts dans le processus de transformation de l’agriculture et de la consommation alimentaire. Par le biais des bilans agricoles et des bilans de couverture céréalière, elle démontre la fragilité de la sécurité alimentaire et explique le caractère chronique de certains déficits céréaliers.


Depuis quelques années, face aux besoins alimentaires sans cesse croissants, les systèmes agricoles se sont avérés inadaptés et les stratégies paysannes extrêmement limitées pour faire à face aux crises céréalière et alimentaire subies par les populations rurales sénégalaises. Pour aider à la compréhension des mécanismes et des facteurs qui sont à la base d'une telle situation, cette thèse combine  les différentes échelles socio-spatiales (les espaces naturels et les territoires de développement) créées depuis l’accession du pays à l’indépendance pour la promotion de la production et de la consommation. Elle offre une analyse qui permet d’envisager l’agriculture sénégalaise, jusque-là fondée sur le modèle de l'agro-exportation, vers une perspective véritablement endogène pour assurer la sécurité alimentaire durable de la population. Elle invite à la création de nouveaux espaces  alimentaires, fonctionnels, basés sur la production de céréales adaptées (cartre ci-contre).

Par ailleurs, en proposant une analyse diachronique de l'articulation agriculture et alimentation au Sénégal, cette thèse comporte une dimension pédagogique, dont pourront tirer bénéfice les étudiants et les chercheurs intéressés par les questions de dynamiques territoriales au Sénégal et en Afrique subsaharienne. Elle visite plusieurs concepts et théories relatifs au développement (développement autocentré, développement intégré, éco-développement, etc.) au Sénégal. Elle apporte une analyse géographique sur des concepts clés dans la conception et la mise en œuvre des politiques alimentaires au Sénégal et en Afrique noire comme l’autosuffisance alimentaire, la sécurité, l’autonomie alimentaire et l’auto-approvisionnement.

 

Cliquer ici pour lire la thèse en format PDF


 

 

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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 15:55



Actuellement : Expert International en développement et sécurité alimentaire

Formations

- Doctorat en Géographie. Thème : Systèmes de production, systèmes alimentaires et sécurité  alimentaire au Sénégal, gestion des ressources naturelles ». Université de Genève, Suisse, 2006

- Post-grade en Développement durable. Université de Neuchâtel, 2000

- Diplôme d’études supérieures (DES) en Géographie : « L’homme et son milieu naturel » - Université de Genève, 2001

- Certificat de Spécialisation en Géomatique (L'environnement appliqué à l’informatique pour l’aide à la prise de décision). Université de Genève, 2000

- Diplôme d’Etudes Approfondies en Géographie de l’Aménagement (DEA) : « Gestion des milieux ruraux », Université de Dakar,1996, Dakar, Sénégal

- Maîtrise en Géographie rurale : « Milieu et sociétés rurales ». Université de St-Louis, Sénégal

- Licence de géogrpahie rurale. Université de St-Louis, Sénégal, 1993

Autres connaissances méthodologiques
- Méthode Accélérée de Recherche participative (Rapid rural apraisal), MARP
- Approche participative et Approche terroir
- Gestion de terroirs villageois
- Analyse Sociale et Genre (SAGA) appliquée à la gestion des terroirs
- Approche territoriale systèmique
- Géographie structurale
- Planification stratégique (MCL)
- Télédétection et Analyse imagerie satellitaire
- Système d’information géographique
- Systèmes d’évaluation participative des projets
- Evaluation impact environnemental et stratégique


Conférences

- Agriculture et sécurité alimentaire en Afrique. Raisons d'une crise et esquisse de solutions. Organisée par Uniterrre-Genève et la Société de Géographie de Genève. Muséum d'histoire naturelle de Genève, le 10 novembre 2008. En savoir plus

Les problèmes alimentaires en Afrique : quelles peuvent être les positions de l’Afrique faces aux OGM ? Conférence organisée par le Réseau des étudiants de l’université de Genève pour le Développement durable, le 14 janvier 2005
- Places et rôles de l’agriculture dans le développement du Sénégal.Conférence organisée par l’Association des ressortissants sénégalais en suisse sur le thème générale : Sénégal post-alternance : Entre espoirs et inquiétudes, le 26 septembre 2003, Genève
- Les politiques alimentaires. Etudes géographiques. Séminaire de Géographie Humaine, Université de Genève
- Evolution des politiques alimentaires au Sénégal. Séminaire de Géographie Humaine, Université de Genève
- Politiques alimentaires : La problématique du riz au Sénégal
- Le barrage de Diama : Les conséquences économiques et sociales dans la zone du Gandiolais. Séminaire de Géographie Humaine, Université de Genève

Consultations diverses

- Etude géographique du Bassin du Congo pour le développement des culturesde plantes médicinales. Fondation Biotechnologie pour le Développement durable en Afrique (BDA). Montréal, mars 2008, 44 pages

- Consultant pour le compte du CECI en faveur de l’Association de pour le développement de Hersant : Etude diagnostique et propositions d’aménagement de relocalisation du marché de Hersant. 1997

- Consultant associé par ARDIS dans l’étude : L’impact de la dévaluation sur le niveau de vie des ménages au Sénégal. Une étude commanditée par l’ACDI, 1994

- Consultant associé par ARDIS et la Fondation Jean Paul II pour l’étude 92/FAO/SE 801 : Sénégal : L’homme et son milieu naturel en Casamance. 1994

- Pour le compte du PREVINOBA/GCP/SEN/043/NET : Élaboration de plans d’aménagement et de gestion des terroirs villageois et cartographie des ressources dans 19 villages du département de Thiès. Sept 1996 à Mars 1997

- Consultant associé en 1994pour le compte du FNUAP et de la DPRH de l’étude : Les incidences du revenu sur la fécondité au Sénégal

- Pour le compte de l’ACDI : Mouvements et Associations au Sénégal : Identification et rôles dans la bonne gouvernance - 1994

- Pauvreté urbaine : Le cas des quartiers de l’agglomération de Dakar. Pour le compte du Ministère de la ville - 1996

- Consultant pour le compte du FNUAP et de ARDIS : Examen des Programmes et Stratégies en matière de population du Sénégal de 1992 à 1996

- Consultant pour le compte du FNUAP et de ARDIS : Évaluation des Systèmes de collecte, d’analyse et de diffusion de données - 1996

- Pour le compte de ENDA Tiers Monde : Évaluation des actions de lutte contre la pauvreté mises en œuvre par les pouvoirs publics, 1996

- Pour le compte de la Mission Française de Coopération : Jeunes et développement local urbain au Sénégal : impacts, implications, perspectives. Une étude réalisée par ARDIS, LTMU, ABACED- 1995

- Pour le compte du Projet de Promotion des Jeunes (PPJ) : Identification des capacités et sources de financement des Associations sportives et culturelles, 1997

Sociétés savantes

Membre de la Société de Géographie de Genève (SGG) - Suisse

  Membre du Réseau International d’Etudes pour le Développement Durable (RIEDD)
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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 17:06


Aujourd'hui, on mesure le développement. On mesure les niveaux de vie. C'est devenu incontournable pour être entendu. Il faut avoir les mêmes chiffres que les autres. Il faut citer les mêmes sources ; et si possbiles, les sources onusiennes. Elles ont leur crédibilité, non pas parce qu'elles sont plus fiables, plus proches des réalités, mais parce qu'elles ont la confiance des autres. Mais dans ce foisonnement de pourvoyeurs de chiffres, il y a un organisme dont l'approche pour les générer est reconnue comme étant assez satisfaisante, en tout cas beaucoup plus que les autres ; cet organisme c'est le Programmes des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Chaque année, son rapport annuel est très attendu. L'intérêt de ce rapport se confirme au fil des années. Il apporte un éclairage intelligent sur le développement, sur la diversité du développement à travers le monde. Il amène aussi à relativiser certains chiffres qui ne sont que pures statitiques. Comme le dit le PNUD, au delà des statistiques présentées, il souligne le coût humain des objectifs manqués et des promesses non tenues. L’inégalité extrême entre les pays et à l’intérieur des pays est identifiée comme étant un des principaux obstacles au développement humain, ainsi que le puissant frein à l’accélération des progrès vers l’accomplissement des OMD.


Rapport 2005 du PNUD sur le Développement Humain







Rapport 2006 sur le développement humain

Au-delà de la pénurie :
pouvoir, pauvreté et crise mondiale de l'eau



Rapport sur le développement 20007-2008
La lutte contre le changement climatique :
un impératif de solidarité humaine
dans un monde divisé



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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 15:31

Dr Boubacar BA
Géographe, chercheur


La question agricole et alimentaire est tellement préoccupante en Afrique. On est en 2006, et pourtant force est de reconnaître que malheureusement dans les pays africains on cultive souvent comme il y a trois siécles!!! On peut se poser la question pour savoir qu'est-ce qui empêche ce beau et riche continent d'innover ses systèmes agricoles ? Pourquoi dans certains pays on meurt encore de faim ? Personnellement, je n'ai pas la prétention de donner une réponse, parce que je ne pourrais même pas le faire. Mais, à mon humble avis, je pense que la réponse est politique. Il faut de la volonté au niveau des grands dirigeants du continent africain. Il faut mettre les priorités en ordre. Je veux dire par là, qu'il est certes beau de vouloir réduire la fracture numérique, parce que c'est utile, mais franchement il est plus beau et plus urgent de donner à manger suffisamment et durablement à toute la population du continent. C'est indécent et inadmissible qu'il y ait encore en Afrique, des gens pour qui manger à leur faim est un luxe. Si vous me suivez, vous en conviendrez avec moi que devient dérisoire en Afrique si on ne s'occupe de la question agricole et alimentaire. En plus, je suis convaincu que tous les efforts qui sont faits ailleurs, dans d'autres domaines, n'auront leurs impacts que si on s'occupe des 60 voire 70 % de la population africaine qui vivent dans les zones rurales, qui n'ont pas accès à la terre suffisante ou qui n'ont pas les moyens de produire ce dont ils ont besoin. Arrêtons-nous et réfléchissons un peu. La logique la plus élèmentaire voudrait qu'on à ces gens les capacités de se nourrir, de produire, de vendre, bref de créer de la croissance. N'est-ce pas la croissance qui est la base du développement ? En tout cas, c'est qu'on nous apprend dans les grandes écoles. Si tel est le cas, comment voudrait-on impulser le développement du continet africain si l'on laisse de côté cette importante frange de la population, sans aucun moyen de participer à la production et à la consommation?

Si vous avez un réponse, dites la moi.

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2 décembre 2005 5 02 /12 /décembre /2005 16:45

Dr. Boubacar BA
Géographe, chercheur spécialisé sur les questions Alimentaire et de Développement durable en Afrique

 

Dans cet article, je livre une vision du "triomphe du modèle chinois" dans le domaine agro-alimentaire.

 
La Chine étonne. La Chine inquiète. La Chine fascine…Pendant ce temps, le continent africain, qui à bien des égards ressemblait à la Chine, inspire tristesse, inquiétudes et parfois désespoir. Et pourtant, il y a une cinquantaine d’années des théoriciens et politologues prédisaient un sort pas flatteur au continent chinois. Mais diable, pourquoi donc les retournements de situation et d’analyse auxquels nous assistons ? Pourquoi ce soudain espoir en l’endroit de la Chine ? Le parallélisme avec l’Afrique est saisissant et peut apporter un éclairage intéressant sur les façons d’aborder et de faire le Développement dans le continent noir.

 
Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, l’actualité urgente à travers le monde était de répondre à la question essentielle, fondamentale et stratégique de la sécurité alimentaire. Du continent européen au contient américain en passant par les sous continents indiens et chinois, la préoccupation alimentaire était la même. On assiste à la naissance de la Politique agricole commune, la mise en place de la FAO, à la création de Fondations (Ford et Rockefeller) et à la diffusion d’inventions de semences améliorées et paquets technologiques. De cette période, qui n’est pourtant pas si lointaine, date le processus de différenciation des rythmes de développement qui caractérisent actuellement les grandes parties du monde.

 
Même si presque partout, la voix agricole est celle qui était privilégiée, les approches ont été très variées selon qu’on se trouvait dans les zones d’inspiration du libre marché ou dans les zones communistes. Dans cette période de recherche de solution, pour conjurer les famines récurrentes, faire face à la poussée démographique et répondre à l’accroissement de la demande alimentaire, l’expérience de la Chine à travers la Révolution Verte est intéressante à examiner, notamment dans ce qu’elle peut aider le continent noir de nos jours car malheureusement il reste l’endroit au monde aujourd’hui où l’alimentation est une préoccupation sociale quotidienne qui est loin d’être résolue.

 
La Révolution Verte, contrairement à ce qu’on croit habituellement, est à l’origine indienne. C’est en 1966, grâce aux travaux de Swaminathan sur des riz améliorés que le gouvernement indien se lance dans une politique d’autosuffisance. Mais c’est en Chine que l’impact de cette révolution a eu le plus grand retentissement. Probablement à cause de la place et du rôle de la Chine dans la guerre froide. Mais, toujours est il que, on voit se mettre en place, aussi bien en Chine qu’en Inde, une politique volontariste axée principalement sur l’amélioration de la production agricole vivrière et son accès à la population, rurale et urbaine.

 
A regarder de près, on se rend compte que la Révolution Verte n’est pas une invention extraordinaire. Elle recourt aux avancées scientifiques qu’on retrouve dans le monde occidental : les variétés améliorées, l'utilisation massive de l’engrais et des produits phytosanitaires, mise en place d’un dispositif de formation et d’information à l’endroit des paysans et du monde urbains, etc.

 
Cependant, elle est une réforme agraire de fond qui a pu allier l’agriculture - dans le sens production -, la paysannerie et les centres urbains. L’objectif résolu de faire une production agricole destinée à satisfaire le marché local et national reste un point focal de cette politique.

 
Les Chinois, conscients de leur poids démographique, ont été très tôt convaincus que le développement industriel ne pouvait se passer d’une politique alimentaire endogène efficace. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard, si le modèle agricole (voir industriel et commercial de nos jours) a été repris dans les pays d’Amérique Latine et d’Afrique, avec des résultats variés. Cette Révolution qui est finalement perçue comme un « Modèle de progrès techniques et de développement agricole » fera école dans le monde en développement où il est présenté et enseigné comme une « approche développementiste ». Est-ce une approche pertinente ? C’est là une question à laquelle avaient tenté de répondre quelques uns, comme l’illustre René Dumont entre autres, dans les années 60 et 70 en vouant à l’échec ce modèle. Mais l’erreur est humaine, nous dit-on.

 
Malheureusement, cette erreur, les pays du continent noir l’ont commise à l’époque et ne semblent, hélas pas, en tirer les conséquences aujourd’hui. Il suffit d’analyser les politiques de sécurité alimentaire actuellement en cours en Afrique, notamment dans la zone sahélo-soudanienne, pour se rendre compte de ce qui ressemble à une hérésie. Après avoir commis l’erreur de porter leur Révolution sur les cultures d’exportation (arachide au Sénégal, Coton au Mali, Cacao en Côte d’Ivoire, etc.), ils (les Etats) délaissent la production vivrière aux petits paysans. Dans les années 1970 et 1980, un pays comme le Sénégal a semblé s’engager dans un processus pertinent de production après avoir constaté que son modèle agro-exportateur basé sur l’arachide n’était pas efficace. Pour ce faire, il engage un vaste programme de maîtrise de l’eau, de développement de l’irrigation dans la vallée du fleuve et dans sa partie méridionale mais également il met en place un programme de réhabilitation des vallées asséchées par les cycles de sécheresse successives. Ces programmes, décriés à tort par certains, devaient permettre un maillage productif du territoire national. En 2004, la production record de riz, environ 200 mille tonnes soit le tiers des besoins nationaux importés annuellement, témoigne de la pertinence d’une telle approche. Pour aboutir à de tels résultats, il a fallu que l’Etat sénégalais assouplisse les conditions d’accès au crédit et contribue à la réduction du coût des facteurs de productions. C’est dire donc, pour ceux qui en doutent, que la sécurité alimentaire, mieux l’autosuffisance alimentaire n’est pas une vision chimérique. Elle est possible et représente un pallier dans le processus de développement.

 
Il est vrai que l’Afrique n’est pas l’Inde, encore moins la Chine. Les conditions historiques qui président aux économies de ces trois continents sont certes très différentes. Mais une constante partagée entre ces trois et qui est déterminante, c’est le poids démographique. Tout comme la Chine et l’Inde, l’Afrique est une puissance démographique et qui le sera davantage dans les années à venir. Pour que le poids démographique ne soit une bombe qui lui retourne dessus, l’Afrique doit, ce qui paraît une évidence, consacrer ses ressources à créer les moyens et mécanismes qui permettent à cette population de satisfaire ses besoins.

 
Une certaine vision voudrait que la production agricole locale et nationale ne soit pas la chose déterminante, qu’il faut simplement créer les moyens d’échange, donc organiser le marché, pour que les populations puissent accéder aux vivres dont elles ont besoin. Cette vision porte en elle-même les germes de son échec : comment axer une politique alimentaire sur le marché dans un continent où plus 70 % de la population actives sont dans le secteur agricole et ne disposent pas de revenu suffisant pour acheter ?

* Actuellement mes travaux de recherche portent sur une étude géographique de l'agriculture en Afrique sahélo-soudanienne et la contribution des SIG (Systèmes d'Information Géographique) pour la sécurité alimentaire des populations.

*Cet article a été publié pour la première fois dans www.continentpremier.com

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